Féminine, envoutante et imprévisible
Fragilisée par la multitude de tes ethnies
Qui t’enrichissent pourtant et c’est indubitable
Afrique, tu nous happes et tu nous donnes le tournis.
Tu nous offres des paysages à couper le souffle
Avec des déserts immensément beaux et infinis
Et tant de couchers de soleils qui nous époustouflent
Sur la faune sauvage qui bouge en catimini
Femmes aux robes colorées courageuses et belles
Bercent leur bébé au rythme de leur si dur labeur
Portant sur leur tête des monceaux de victuailles
Sur les marchés où explosent couleurs et odeurs.
Les rires des enfants aux cheveux épais et crépus
Eclatent, illuminant leurs yeux sombres mais joyeux
Sous un soleil si brulant qu’ils s’amusent dévêtus
Dans un magnifique brouhaha de sons cotonneux
Sous le baobab, les hommes alanguis palabrent
Ou bien se lancent dans des danses au rythme endiablé
Dès que les étoiles brillent au-dessus des villages
Avec autour toute la population rassemblée.
Maïté
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