Le vent marin souffle de toutes ses forces.
Les arbres se balancent, les haies s'agitent,
les nuages s'affolent, les fleurs se penchent,
les champs, les prairies, comme la mer ondulent.
Les aiguilles de pin tapissent le gazon,
les feuilles mortes volent à perdre la raison.
Sous le pin parasol, le salon de jardin
perd ses chaises et du coup la table a du chagrin.
Les grandes pales des éoliennes s'emballent.
Papiers et détritus s'évadent des poubelles
elles-mêmes renversées avec grand fracas
provoquant désordre et multiple tracas.
Son ardeur insupportable fait réagir,
et chacun recherche ardemment un abri
Dans la maison, les portes et les fenêtres
se gonflent de mécontentement et frottent.
Pas de répit, pas de pause, il respire,
jour et nuit, pendant plusieurs jours, il empire
Le bruit s'installe, la moiteur passe partout
Inutile de l'ignorer, c'est le vent des fous.
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